Chaque année, la TRANS’ART s’impose comme un temps fort de la vie culturelle à Sciences Po Rennes. Porté par le Bureau des Arts, cet événement réunit les étudiantes et les étudiants autour d’un spectacle multidisciplinaire mêlant théâtre, danse et musique. Conçu par et pour les élèves, ce projet ambitieux a pris vie le 5 mars dernier au sein de la salle du Diapason. Rencontre avec Élodie, vice-présidente du BDA et membre du pôle musique, Garance, présidente du BDA et investie dans le pôle théâtre, Alexis, responsable du pôle court-métrage et comédien amateur au sein du BDA, ainsi que Nicolas, secrétaire du BDA et en charge du pôle musique pour la Trans’Art.

Qu’est-ce que la TRANS’ART ?
Nicolas : C’est LE spectacle de l’année pour le BDA ! Depuis septembre, on prépare cet événement qui réunit tous les pôles artistiques de Sciences Po Rennes : théâtre, danse et musique. C’est un vrai moment de rassemblement et de cohésion.
Garance : La TRANS’ART, c’est un projet phare du BDA, notamment grâce au partenariat avec le Diapason qui nous permet de bénéficier de superbes locaux. L’idée, c’est de créer un spectacle totalement organisé par les étudiants et pour les étudiants, sans accompagnement de professionnels (sauf pour la logistique de la salle).
Comment est choisi le thème de l’édition ?
Le fil rouge du spectacle est souvent dicté par la pièce de théâtre, choisie en amont. Cette année, une des chansons présentes dans la pièce a été reprise et réinterprétée par le pôle musique, l’idée étant de créer de la synergie entre les disciplines.
Élodie : Le théâtre donne souvent le ton, car la pièce doit être choisie en amont. Par exemple, cette année, on a repris une musique qui était présente dans la pièce pour que cela créer un ensemble artistique, que tout soit lié.
Garance : La pièce de théâtre dure environ 1h30, et elle est entrecoupée d’interludes musicaux et chorégraphiques.

Quel a été votre rôle dans la préparation de cet événement ?
Garance : En tant que présidente du BDA, j’ai surtout eu un rôle de coordination : assurer le lien avec le Diapason, gérer la communication avec l’équipe pour attirer du public, réserver le week-end de résidence, envoyer des mails, c’était beaucoup d’administratif.
Nicolas : Pour la musique, j’ai organisé les répétitions hebdomadaires, géré les branchements et les balances techniques au moment des répétitions. C’est surtout pendant le week-end de résidence qu’on a préparé les nouveaux morceaux, c’était un moment crucial dans la préparation.
Quelle a été la performance qui a le plus marqué ?
Nicolas : La danse a particulièrement marqué le public.
Garance : Ce qui est impressionnant, c’est que les danseuses ont monté leurs chorégraphies en un week-end seulement !

Quel était le message artistique de cette édition ?
Garance : La pièce de théâtre abordait le réchauffement climatique et la décroissance. C’est un sujet anxiogène donc nous avons choisi d’adopter un ton plus léger et comique pour éviter une ambiance trop pesante pendant la soirée. L’art peut être politique, mais il peut aussi simplement offrir une bulle de divertissement dans un monde anxiogène.
Alexis : Oui ! On a pris des libertés avec le texte pour rendre le message plus accessible et dynamique auprès du public.
Nicolas : Pour la musique, on a suivi la temporalité de la pièce en adaptant notre répertoire à des morceaux datant des années 70 par exemple.
Élodie : L’objectif était d’adapter notre prestation à un public différent de celui d’ARTEFACT, en proposant une ambiance plus douce et familiale.
Que vous a apporté cette expérience ?
Alexis : On travaille toute l’année sur le théâtre, mais intégrer la danse et la musique donne une autre dimension au projet. On passe d’un groupe éclaté à une véritable troupe. D’un point de vue professionnel, ce type de projet permet de développer des compétences utiles et que l’on peut rencontrer dans n’importe quel métier.
Garance : COHÉSION ! Voir une quarantaine d’étudiants travailler ensemble, motivés et heureux d’être sur scène, ça m’a vraiment touchée. À titre personnel, organiser un événement culturel de cette ampleur m’a confirmé que c’est un domaine qui me passionne. Ce qui m’a plu, c’est la dimension complète du projet. On est partis de rien et on a monté un spectacle de A à Z, ensemble. C’est une expérience très enrichissante !
Nicolas : J’ai beaucoup appris en termes d’organisation. C’était la première fois qu’on organisait un projet aussi gros en tant qu’étudiants, et ça nous a vraiment fait mûrir.
Élodie : C’était un très beau moment de partage, sur scène et dans le public !

Ainsi, la TRANS’ART 2025 s’impose une fois encore comme un moment incontournable de Sciences Po Rennes, alliant engagement associatif, créativité et partage dans un spectacle unique organisé par et pour les élèves de Sciences Po Rennes.
« C’est le genre de spectacle où le public prend autant de plaisir que les artistes sur scène. Les retours ont été hyper positifs, notamment sur la danse »
