Son Parcours
Alix Roellinger intègre Sciences Po Rennes en 2010, à la suite de deux années de classe préparatoire au Lycée Kérichen à Brest. Dans l’objectif de passer le concours d’administrateur des affaires maritimes, elle se spécialise en droit administratif dans le cadre de sa deuxième année. En troisième année, Alix fait une année complète à la İstanbul Ticaret Üniversitesi, en Turquie. Souhaitant faire la prépa ENA, Alix mène sa première année de master en carrières publiques : elle intègre le parcours de Master Service Public / Prépa INSP (Anciennement Prépa ENA). Étant baignée dans une famille de militaires et réserviste pour la Marine nationale, Alix a l’opportunité de lier son intérêt pour les enjeux liés à la défense à ses études à l’occasion de l’ouverture du parcours de Master Sécurité, Défense, Sécurité, Défense et Intelligence Stratégique (SEDEFIS) qu’elle rejoint pour sa deuxième année de master.
Son métier
Alix obtient le concours d’administrateur des affaires maritimes après ses études à Sciences Po Rennes. Sa première affectation est au sein du Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) d’Étel, qui supervise les opérations de sauvetage en mer en coordonnant les moyens qui permettent de sauver les individus en danger et de les ramener à terre de la Pointe de Penmarch à la frontière espagnole. Alix y était responsable des opérations de sauvetage pour la façade atlantique française et référente pour la pêche illégale, l’outre-mer et les accords internationaux. Par la suite, elle continue à travailler dans le sauvetage en mer en tant que directrice adjointe du Centre Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (COSS) de Nouvelle-Calédonie à Nouméa. Lors de ces deux expériences, elle travaillait en lien avec de nombreux acteurs dont la Marine nationale, la Société Nationale de Sauvetage en Mer, les services des douanes, la protection civile et la gendarmerie maritime.
Revenue à Paris en administration centrale, Alix gère le budget lié aux affaires maritimes appelé programme 205 « Affaires maritimes, pêche et aquaculture » ainsi que le programme 197 lié à la retraite des marins. Dans ce contexte, elle était en lien avec les cabinets ministériels, les contrôleurs budgétaires, mais aussi la Cour des comptes.
Actuellement, Alix est Chargée de mission sur les sujets portuaires, logistiques et maritimes à la Préfecture des Hauts-de-France à Lille. Elle est la technicienne et conseillère du préfet sur les thématiques qui lui sont assignées : elle s’assure de la déclinaison des politiques nationales au niveau local telle que la stratégie nationale portuaire ou la planification maritime. Elle est en lien avec de nombreux opérateurs publics et privés, type SNCF Réseaux, Voies navigables de France, la CCI de région, des gestionnaires de plateformes multimodales, pêcheurs, plaisanciers, élus locaux etc...
D’après Alix, la curiosité constitue la première compétence essentielle pour exercer son métier. Chaque nouveau poste dans le domaine des affaires maritimes amène les administrateurs à sortir de leurs zones de confort en côtoyant de nouveaux cadres juridiques et de nouveaux acteurs. Selon Alix, une grande curiosité est donc indispensable pour faire preuve d’adaptation. Alix précise aussi que faire preuve de rigueur est également important, car en tant que représentants de l’État, il est primordial de démontrer une connaissance des textes et une culture irréprochable.
Ce que Sciences Po Rennes lui a apporté
Pour Alix, son parcours à Sciences Po Rennes, notamment à travers le parcours de Master SEDEFIS lui a apporté une grande curiosité, avec une diversité d’intervenants provenant de milieux aussi variés que la cyber, l’armée de terre, la marine, le droit, l’histoire et bien d’autres. Cette diversité lui a permis de développer une agilité intellectuelle qui lui sert au quotidien face à la pluralité d’acteurs, de cadres juridiques et économiques auxquels elle doit s’adapter pour réussir à faire avancer les projets. Alix considère que cette capacité à s’adapter et à apprendre rapidement est l’une des plus grandes forces des instituts d’études politiques, en plus des bases solides avec lesquelles les étudiants et étudiantes ressortent.