Le 27 novembre dernier, Ilona Mikneviciute a présenté ses œuvres réalisées durant le semestre, avec le soutien des étudiants de Caen, lors du festival Les Boréales.

Depuis le 11 septembre, Ilona a travaillé seule et en collaboration avec les étudiants de Sciences Po Rennes pour créer une exposition multisensorielle explorant la relation de l'Homme à la nature et la place de la technologie dans l'innovation. L'exposition, intitulée "Et si c’était demain ?", a été présentée dans le cadre du festival Les Boréales.
Le festival, qui se tient chaque année à Caen et en Normandie, célèbre la culture des pays nordiques. Pendant plusieurs jours, le public peut découvrir et s'immerger dans les traditions et la création contemporaine de ces régions à travers une programmation variée : films, spectacles de danse, théâtre, cours de cuisine, littérature, concerts, etc.

L'exposition a su solliciter nos sens : visuel, avec la sculpture où l'arbre est l'élément central du projet, et surtout à travers une œuvre évolutive qui interroge l'utopie et nos réalités futures. Des vidéos étaient également présentées, dont l'une d'entre elles montre Ilona en action sur le port de Caen, où des étudiant.e.s ont sensibilisé à l'écologie en écrivant des mots avec du gazon, par l'écoute d'anecdotes d'étudiant.e.s du campus sur leurs rapports à la transition écologique, ainsi que de sons liés à la biodiversité forestière (chants d'oiseaux, bruits de pas, d'écorces, etc.). De plus, nous avons pu toucher les œuvres, avec des matériaux comme le bois, des plantes et un tapis où la faune avait repris ses droits sur la technique pendant trois ans.

Enfin, les invités ont pu déguster du pain et de la confiture lituanienne et participer à un buffet sur la gastronomie lituanienne.
Ainsi, Ilona Mikneviciute a su lier la profonde connexion de la Lituanie à la nature en la transposant à la culture et aux rapports des Français à la nature. Les étudiants ont pu repenser les transitions et entamer une réflexion artistique sur les perceptions variées de la nature. Une telle expérience constitue une puissante invitation à réfléchir sur l’avenir de notre société, en particulier au sein de la maison d'écologie culturelle qu'est le campus.
"Nous avons souhaité représenter notre vision et nos attentes : empreintes du passé, mais aussi tournées vers le futur."
Merci à Bérengère Kuffs, Maé Cadio, Mathilde Maillet-Racineux, Célia Autié et Morgane Jaouen pour leur aide précieuse.